AMERIQUE LATINE : Que nous réserve 2013 ?

(Extrait de  l’article de Ignacio Ramonet, « Asi sera 2013 », paru dans l’édition chilienne du « Monde Diplomatique »)

(…) « En Amérique Latine, l’année 2013 sera aussi celle de nombreux défis. En premier lieu au Venezuela, pays qui depuis 1999 joue un rôle moteur dans les changements progressistes de tout le sous-continent. La rechute imprévue du Président Chávez, -réélu le 7octobre dernier -, créé l’incertitude. Bien que le dirigeant se rétablisse de sa nouvelle opération contre le cancer, on ne peut  différer les nouvelles élections présidentielles de février prochain. Désigné par Chávez, le candidat de  la Révolution Bolivarienne serait l’actuel vice-président (équivalent au premier ministre) Nicolas Maduro, un leader très solide avec toutes les qualités humaines et politiques pour s’imposer.

On votera aussi, le 17 février, en Equateur : la réélection du Président Rafael Correa, autre dirigeant latino-américain fondamental, ne fait guère  de doutes.
D’importantes élections aussi, le 10 novembre, au Honduras où, le 28 juin 2009, Manuel Zelaya fut destitué. Son successeur, Porfirio Lobo, ne peut postuler pour un second mandat consécutif. Par contre, Le Tribunal Suprême Electoral a autorisé l’inscription du parti Liberté et Refondation (LIBRE), conduit par le président Zelaya, qui présente, comme candidate, son épouse et ex-première dame, Xiomara Castro. Importantes élections également au Chili le 17 novembre. Là, l’impopularité actuelle du président conservateur Sebastian Piñera offre des possibilités de victoire à la socialiste Michelle Bachelet.

L’attention internationale se fixera aussi sur Cuba. Pour deux raisons. Parce que c’est à Cuba que se poursuivent les conversations entre le gouvernement colombien et les insurgés des FARC pour tenter de mettre fin au dernier conflit armé d’Amérique Latine. Et aussi parce qu’on attend des décisions de Washington. Lors des élections étatsuniennes du 6 novembre, Barack Obama a gagné en Floride. Il a obtenu 75 % du vote hispanique et – ce qui est très important -, 53 % des votes cubains. Des résultats qui donnent au Président, dans son dernier mandat, une large marge de manœuvre pour avancer vers la fin du blocus économique et commercial de l’île. « (…)

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