Brèves ( octobre 2013 )

COLOMBIE, NICARAGUA, PANAMA, etc. (Noticias Aliadas)
Le président colombien Juan Manuel Santos a assuré le 9 septembre qu’il ne sera pas possible d’appliquer la sentence de la Cour Internationale de Justice de La Haye, qui, en novembre 2012, concédait 75 000km2 de la mer des Caraïbes au Nicaragua, à moins que les deux pays négocient un traité limitrophe. Le président nicaraguayen Daniel Ortega accepta l’offre tout en exigeant de Santos le respect de la sentence. Le Panama, de son côté, s’impliqua dans le conflit en accusant le Nicaragua de vouloir s’approprier leur mer territoriale. Le président panaméen Ricardo Martinelli annonça le 11 septembre qu’il enverrait une lettre au secrétaire général des Nations Unies, avec la Colombie, le Costa Rica et la Jamaïque, pour dénoncer les intentions du Nicaragua d’étendre son domaine sur les eaux territoriales des autres nations !

CHILI. (Noticias Aliadas)
C’est par des manifestations massives que fut commémoré le 40ème anniversaire du coup d’Etat militaire du 11 septembre 1973 qui renversa le président Allende et instaura une dictature de 17 années avec Augusto Pinochet (1973-90). Dictature qui fit 40 000 victimes reconnues officiellement, tant morts que détenus, disparus et torturés. Tandis que le président Piñera appelait à dépasser les traumatismes du passé, l’ex-présidente Michelle Bachelet participait à une manifestation à la Villa Grimaldi, ex-centre de détention où elle fut torturée ainsi que sa mère et 4500 personnes. L’ex-mandataire, actuellement candidate aux présidentielles  pour la coalition Nouvelle Majorité, de centre gauche, appela à « avancer vers la vérité, la justice et la réparation en s’engageant pour un « nunca más » (plus jamais).

EQUATEUR. (Noticias Aliadas)
La décision du président Rafael Correa, le 15 août, de permettre l’exploitation du pétrole dans le parc Yasuni, la plus grande zone protégée d’Equateur, fut durement critiquée par  les écologistes et les groupes indigènes  qui ont exigé qu’il se rétracte. Correa a fait marche arrière pour l’initiative Yasuni qui protégeait l’une des zones de grande biodiversité de la  planète en échange du paiement par la communauté internationale de la moitié de la valeur  du pétrole existant à Yasuni. Or le gouvernement équatorien n’a reçu que 1,3 millions de dollars soit 0,03 % des 3,6 milliards qu’il aurait dû recevoir. L’intervention de l’entreprise pétrolière d’Etat Petroamazonas concerne 0,02 % des neuf cent quatre-vingt deux mille hectares du parc.

NICARAGUA. (Envio)
Le 20 août, dans un hôtel de Managua, des représentants de groupes arrivèrent de tout le pays, et signèrent l’acte de constitution de l’Unité pour la République. Au bout de plusieurs mois de consultations, de méfiances mutuelles, de rivalités, le document concrétise l’engagement de dirigeants et représentants de 14 expressions de l’opposition politique et sociale au « gouvernement dictatorial de Ortega ». Jusqu’ici fragmentée et dispersée, l’opposition ne présentait pas un grand risque pour le dirigeant au moment des élections. L’épisode du Canal Interocéanique a-t-il été la goutte qui fait déborder le vase ?… Derrière  la table où fut signé l’acte constitutif de l’Unité pour  la République, le drapeau du Nicaragua et une grande affiche avec le visage de Bolivar et la fameuse phrase du discours qu’il prononça lors de l’installation du Congrès de Angostura en 1816 : « Rien n’est aussi dangereux que de laisser longtemps un même citoyen au pouvoir. Le peuple s’habitue à lui obéir et lui s’habitue à commander. De là surgissent usurpation et tyrannie ».…

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