Brèves 1 (février 2014)

BOLIVIE – ETATS-UNIS – Respect de la souveraineté…
Les Etats-Unis ont annoncé la suspension de toute coopération économique avec la Bolivie, conséquence de l’expulsion de Bolivie de leur agence de développement, l’USAID, qui intervenait depuis 1964 dans les zones rurales du pays, et qui encourageait des protestations contre le gouvernement officiel. En 2008 déjà, le président Morales expulsait l’ambassadeur nord-américain Philip Goldberg qui  finançait un mouvement politique d’opposition basé à Santa Cruz. Puis l’agence Antidrogue (DEA) étatsunienne voulut imposer ses critères dans les actions contre le trafic de drogues et Morales dénonça cette ingérence. Le président Morales et les membres de son gouvernement ont manifesté leur intérêt pour rétablir des relations officielles avec les Etats-Unis, sur la base du respect de la souveraineté de la Bolivie et de la communication entre pairs, sans la tutelle d’une nation sur l’autre….

NICARAGUA – Le cacao
Ernesto Avendaño est spécialiste des cultures alimentaires au Nicaragua, et lors d’une Conférence Internationale sur les Sciences et les Technologies des Aliments (CICTA), il a déclaré à la presse que le  Nicaragua envisage d’augmenter sa production de cacao de trois mille à vingt mille tonnes dans les dix prochaines années. « Le cacao est compatible avec notre environnement, établi dans les systèmes agro-forestiers générateurs d’une ceinture verte qui sert de contention à l’agriculture extensive et à la perte des forêts. Nous avons une production de qualité mais très réduite, à peine trois mille tonnes de cacao, dont 1500 sont exportées sur le marché d’Amérique Centrale et d’Europe, et l’autre moitié consommée dans les habitudes alimentaires  populaires : mélangé au maïs en « pinolío », et autres aliments. Nous élaborons un programme national pour le cacao et dans les dix prochaines années nous voulons atteindre les vingt mille tonnes  et élever les rendements productifs. »

BOLIVIE – La pisciculture dans la sécurité alimentaire.
La Bolivie a pour objectif d’atteindre la sécurité alimentaire d’ici 2025. Le poisson est une nourriture très appréciée, et dans les ríos et lagunes du pays, il se raréfie terriblement, du fait de la pêche indiscriminée en période de fermeture et/ou de la pollution, comme ce fut le cas du lac Poopó, dans lequel une entreprise minière déversa ses eaux polluantes, causant la mort de tous les poissons et la ruine des coopératives piscicoles de ce lieu.

Comme les eaux des ríos continuent d’être le déversoir des déchets et que la demande de poisson est en pleine croissance sur  le marché, le gouvernement a conçu un vaste projet dans lequel les habitants s’impliquent : création de 80 étangs piscicoles dans la zone de Puerto Villaroel (Cochabamba). Dans les eaux glacées du Misicuni on a mis 40 000 alevins de truite arc-en-ciel répartis dans les 27 lagunes alentour. Le lac Corani a de longue date expérimenté la production de truites arc-en-ciel. Et comme le dit un membre du gouvernement :  » Avec un appui gouvernemental sensé, nous sommes sûrs que ces habitants délaissés, qui subsistent actuellement sur ces rivages grâce à leur production annuelle de pommes de terre, auront un futur meilleur s’ils bénéficient de projets sérieux en pisciculture ».

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