Un observatoire pour la Corruption présidentielle à l’echelle mondiale.

En Amérique Latine, le nombre d’anciens présidents et hauts responsables poursuivis pour corruption est impressionnant. Une enquête existe désormais grâce au travail de Transparency International. Point positif qui mérite d’être souligné : plusieurs hommes politiques ayant eu de graves pratiques de corruption sont aujourd’hui l’objet de poursuites judiciaires. Le nombre des accusés a commencé à augmenter de façon importante à partir de 1972, lorsque le président en fonction au Brésil, Fernando Collor de Mello, acheva brutalement son mandat à cause d’un scandale de corruption dans un contexte de mobilisation populaire.(…) Sur la liste “ Perception de la corruption ” de Transparency International, où les pays sont classés selon une échelle qui va de zéro (Haute corruption) à dix (haut niveau d’honnêteté), les pays les plus sains sont le Chili (7,5) et l’Uruguay (6,2). Au Chili les seules charges d’enrichissement illégal pèsent sur Pinochet, -en plus de l’accusation de crimes contre l’humanité-, qui aurait plus de 8 millions de dollars d’origine suspecte placés en secret dans des banques états-uniennes.
Le reste des pays de la région va de 4,9 pour descendre jusqu’au pire avec Haïti noté 1,5, en bas de la liste avec le Bangladesh.
(Texte complet : DIAL, D 2781, 1-15 février 2005)

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