(Sources : La Jornada, www.jornada.unam.mx et www.rebelion.org – Trad. et résumé : B.Fieux)
Le 2 juillet 2006, les élections présidentielles ont porté au pouvoir Felipe Calderón, du PAN (Parti d’Action Nationale, conservateur) devant son rival Andrés Manuel López Obrador, du PRD ( Parti de la Révolution Démocratique, gauche modérée) à une très faible majorité (0,56 % des votes). Mais très vite il est apparu que le scrutin était entaché par des fraudes nombreuses. En fait, depuis 2004, des manœuvres variées avaient eu pour but de discréditer López Obrador qui, face au patronat et aux grands médias mexicains, symbolisait la lutte contre la pauvreté.
Un nouveau comptage partiel des votes n’a pas été concluant, la population manifeste avec détermination en faveur de Lopez Obrador, le 19 août une vidéo révèle un « complot »anti-Obrador auquel ont participé plusieurs hommes de pouvoir avant le scrutin.
Le Tribunal Electoral doit trancher le 6 septembre. L’éventualité d’une annulation des élections est évoquée par certains médias…
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