BOLIVIE: les avancées économiques et sociales. (www.rebelion.org)

Bien que le gouvernement bolivien se classe parmi les premiers pays du continent à surmonter la crise économique mondiale et à réaliser des plans de développement au bénéfice de sa population, il est rare que les médias tentent de refléter la réalité de la nation andine.
Le développement continu de ces dernières années reflète le sérieux et l’honnêteté du gouvernement de Evo Morales pour conduire l’économie du pays. Des organismes financiers comme le FMI et la Banque Mondiale qui, au cours de leur histoire, se sont caractérisés  par l’instauration de mesures néolibérales ayant impulsé des croissances économiques au détriment de politiques d’appui social, ont reconnu les récentes avancées économiques de la Bolivie. Bien que depuis 2006, le gouvernement de Morales ait dirigé son économie de manière indépendante, sans les conseils ni les pressions des deux organismes, les délégations du FMI et de la BM ont visité la Bolivie et loué le chemin suivi par cette nation andine. Le directeur de la BM a déclaré : “ Nous avons vu un progrès notoire dans l’économie de ce pays, une gestion macro-économique saine et stable et dans une nouvelle stratégie d’appui de la BM, nous allons pouvoir offrir à la Bolivie des services financiers auxquels ont accès normalement les pays de revenu moyen ”. Cette situation permet d’accéder aux mêmes lignes de crédit que l’Argentine, le Brésil, la Colombie ou le Pérou, entre autres.

Les données du PNUD ( Programme des Nations Unies pour le Développement) indiquent que la pauvreté extrême a diminué en Bolivie de 68,2 % en 2003 à 28 % en 2010. Le gouvernemenr Morales travaille à éliminer les inégalités qui persistent encore après des décennies de pillage organisé par les compagnies états-uniennes avec l’assentiment de gouvernements boliviens corrompus.
L’un de ces exemples fut la première administration de Gonzalo Sánchez de Lozada (1993-1997) qui favorisa l’instauration d’un  libéralisme féroce en même temps que la privatisation des entreprises d’Etat. Durant cette période, les compagnies multinationales mirent la main sur les firmes nationales des services ferroviaires, l’aviation, l’eau, l’électricité, le téléphone, l’éducation, et sur les ressources naturelles comme l’or, le pétrole et le gaz naturel. Lozada réduisit les impôts de 50 % pour des contrats de 40 années et des compagnies comme Total Fina ELF, British Gas, Repsol, Enron et Petrobras, entre autres, ne payaient qu’un impôt de 18%, l’un des plus bas du monde. Les richesses sortaient du pays à travers les multinationales en laissant le peuple dans la faim et la misère.
Pour comble, Sánchez de Lozada revint au pouvoir en 2002 et l’année suivante une commission du FMI qui visitait le pays le convainquit d’adopter de nouvelles mesures néolibérales. Le gouvernement décréta des impôts exorbitants sur les salaires déjà très bas, ce qui provoqua des révoltes massives avec 32 morts et des centaines de blessés.. Peu après, les manifestations s’intensifièrent et Sánchez de Lozada dut s’enfuir aux Etats-Unis.

Evo Morales, avec mesure et détermination, et en écartant des écueils présentés par l’opposition de droite, a peu à peu retourné le panorama qu’avaient laissé au pays les précédents gouvernements  pro-étatsuniens.
L’Etat bolivien a récupéré, pour le bien de la nation, d’importants secteurs et des ressources naturelles qui avaient été privatisées comme le pétrole, le gaz, le bois, l’or, l’aviation, les télécommunications, l’électricité, le téléphone, les transports publics, etc. De  nouvelles fabriques se sont installées : papier, carton, peinture… On appuie financièrement et commercialement de petites productions industrielles et on travaille au développement général de l’agriculture.

Tout ce programme, outre qu’il génère des emplois, est lié au développement des programmes sociaux auxquels le gouvernement  destine  cette année 2200 millions de dollars, alors que jusqu’en 2005, ses investissements n’excédaient pas 500 millions de dollars. Les fonds sont destinés à couvrir des constructions de routes, d’écoles, de centres de santé, les services de base d’eau potable et d’égoûts, ainsi que l’appui technique à de petits producteurs agricoles.
De ces avancées en Bolivie, les moyens de communication capitalistes ne parlent guère. C’est logique : elles sont en contradiction avec la politique néolibérale, de libre commerce et de privatisations qu’eux-mêmes défendent.

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