AMÉRIQUE LATINE : Utilisation d’enfants dans les conflits armés.
Dans plus de 35 pays, en particulier en Colombie, l’enrôlement d’enfants et adolescents dans les groupes armés est encore une réalité, malgré le protocole international datant du 12 février 2002, ajouté à la Convention sur les Droits de l’Enfant. Ce protocole interdit le recrutement de jeunes de moins de 18 ans. Mais la « Coalition Internationale pour en finir avec l’utilisation d’Enfants soldats » constate encore la présence de jeunes mineurs, garçons et filles, parmi les soldats. De nombreuses institutions ont attiré l’attention des gouvernements et des groupes militaires pour que le 12 février de cette année soit une occasion de réviser leurs méthodes et de respecter les droits basiques des jeunes mineurs, dont les vies se trouvent ainsi exposées aux dangers des conflits armés. En Amérique Latine, la Colombie est le pays où l’on constate la présence de jeunes de moins de 18 ans, tant parmi les forces armées de l’Etat que dans les groupes insurgés. Selon Amnesty International, leur nombre atteindrait 14 000.
PARAGUAY : Brigade médicale cubaine.(www.adital.org.br)
La Brigade médicale de 2012 était composée de trois chirurgiens ophtalmologues, un médecin généraliste, cinq infirmiers, deux diplômés en pharmacie et laboratoire. Ils étaient accompagnés de deux personnes pour leur transport et les repas et ont travaillé dans la zone de María Auxiliadora, département de Itapúa. Leur tâche était de donner des consultations d’ophtalmologie, de pratiquer des opérations de la cataracte, des consultations de médecine générale avec interventions de petite chirurgie, des examens de laboratoire, etc.Ils ont soigné gratuitement 178 825 patients.
AMÉRIQUE CENTRALE : La rouille attaque le café. (www.rlp.org)
Le Guatemala est le plus affecté par cette maladie (70 % de son café), le Honduras, principal producteur de l’isthme, et le Nicaragua : 32 %, le Salvador 20 % et le Costa Rica 10 %. L’OIRSA (Organisme International Regional de Santé Agropastorale) estime que les basses températures (entre 19 et 28 °) s’ajoutant aux pluies constantes ont favorisé l’attaque des plants de café par la maladie. La perte de récolte entrainera des difficultés chez les petits producteurs. Sur les 43 000 producteurs nicaraguayens, au moins 35 000 sont en difficulté financière. Le secteur de production de café d’Amérique Centrale risque de perdre 210 000 emplois pour le prochain cycle de récolte.
COLOMBIE : Dialogue de Paix à La Havane (www.telesur.org/ www.adital.org.br).
Les équipes des FARC et EP de Colombie ont repris début février leur quatrième cycle de dialogues pour la paix, après une interruption d’une semaine. Les entretiens permettent de parvenir à des accords mais avec des différences, notamment sur l’éradication de la pauvreté rurale, la mise en place de programmes destinés à démocratiser l’accès à la terre. Le développement rural est en effet le premier des six points sur lesquels portent les dialogues. Mais alors que les membres des FARC-EP exigent une réforme rurale socio-écologique, démocratique et participative, le gouvernement défend une politique agraire « audacieuse et nouvelle, respectant le droit privé, respectant la propriété et les droits acquis de bonne foi »…
HONDURAS : Situation alarmante des paysans. (www.adital.org.br)
Depuis 1992 les paysans sont accablés par la loi de Modernisation pour le Développement du Secteur Agricole, qui a désarticulé le processus de réforme agraire tout en affectant le mouvement paysan. Cette loi a permis aux grandes entreprises, bananières et sucrières, orientées vers l’exportation, de s’emparer des meilleures terres du pays, car la politique de l’Etat était de reconcentrer la terre aux mains du grand capital national et transnational, ce qui signifiait la spoliation des paysans qui avaient beaucoup lutté pour obtenir quelques terres. Les organisations paysannes, dont Vía Campesina, affirment que les paysans poursuivront la lutte et exigeront du Congrès l’approbation immédiate de la Loi de Transformation Agraire présentée en octobre 2011 par le mouvement paysan, tout en faisant appel aux trois pouvoirs de l’Etat pour qu’ils interviennent en faveur de la cause paysanne.
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