(Publié par Vénézuela infos le 10 juin 2016)
Exemple parfait, s’il en était encore besoin, que la majorité des politiques ne peuvent plus penser hors du monde créé par les grands groupes de médias, le parlement européen s’est récemment fait l’allié de la campagne contre la démocratie participative du Venezuela en demandant « la libération immédiate de tous les prisonniers politiques » (sic).
Dans notre article « Venezuela, pierre de folie », nous avons expliqué que Leopoldo López, un des « prisonniers politiques » que les principaux groupes de la Chambre européenne appellent à libérer, est le bras droit au Venezuela de l’ex-président colombien Alvaro Uribe (un des principaux criminels de guerre et contre l’humanité en Amérique Latine, dont on attend toujours la traduction en justice). Mr. Lopez, leader de l’Aube Dorée vénézuélienne, a été condamné par la justice à 13 ans de prison pour sa responsabilité dans les délits d’incendie volontaire, d’instigation publique à la violence, dommages aux biens publics et association de malfaiteurs, lors d’une campagne visant à renverser le président Maduro.
Il n’y a aucun prisonnier politique au Venezuela mais certains terroristes d’extrême droite, entraînés par les paramilitaires colombiens, auteurs d’assassinats ou d’attentats, ont été arrétés et jugés, comme cela se passe dans n’importe quel Etat de Droit. Ce sont eux que les médias transforment en « prisonniers politiques ».
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