BOLIVIE – Brèves

Le lac Poopo’ a disparu…

Le lac Poopo’, situé au sud du lac Titicaca, en est aussi l’émissaire. Au cours des années 2000, il s’est progressivement asséché, avant de disparaitre en 2015. Milton Pérez, de l’Université technique d’Oruro, explique : « A cause du réchauffement climatique et des courants de l’Océan Pacifique, le courant chaud El Niño nous impacte tous les trois ans. On a une année El Niño, l’année suivante La Niña, et dans le meilleur des cas, une année normale. Et un an, ce n’est pas suffisant pour remplir le lac… ça va être de pire en pire… »

Pour les Urus, la communauté de pêcheurs qui vit autour du lac, c’est une catastrophe. « Il n’y a plus d’eau, plus de poissons, cela a beaucoup affecté les communautés locales, ils n’ont plus de moyens de survivre… » déplore Norma, membre du Centre d’Ecologie et des peuples Andins (CEPA). Certains se sont tournés vers l’artisanat mais la majorité d’entre eux a dû quitter la région pour chercher du travail.

Le Président et la santé.

Le Président Evo Morales a assuré que le pays disposera d’un système de soins médicaux gratuits qui garantira le droit de la population à la Santé, récemment mis en question par une grève nationale des médecins.

Durant l’acte de remise d’un système d’arrosage par aspersion dans la municipalité de Sacaba, (département de Cochabamba), le chef d’Etat rappela son invitation à une grande rencontre nationale pour la réalisation d’un nouveau modèle de santé accessible à tous afin d’apporter une solution à la situation actuelle du pays.

Morales salua aussi la création de la Confédération Médicale de Bolivie, composée de professionnels du secteur qui s’opposent à l’arrêt de travail qui affecte actuellement des dizaines de milliers de personnes.

Par ailleurs, le mandataire évoqua les résultats du pays en 2017, année où la Bolivie se distingua par sa croissance économique, et affirma qu’il espérait des résultats similaires pour 2018.

Il ajouta la mise en place dans différentes zones du pays de projets d’eau potable et du programme « Mi riego » afin de compléter les systèmes d’irrigation agricole et d’optimiser la production.

Il évoqua également les initiatives concernant la production d’énergie, principalement la construction de centrales dans la région de Cochabamba, qui devrait devenir « le centre énergétique de l’Amérique du Sud ».

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