L’ESMA, principal centre de torture sous la dictature (1976 –1983) devrait devenir un musée par décision gouvernementale. Décision bien accueillie par les organisations de défense des droits humains. Mais il n’existe pas de signes visibles du passage de la dictature. Après la condamnation des principaux responsables de la junte en 1985, les chefs d’Etat successifs, Raúl Alfonsin et Carlos Menem, ont préféré passer l’éponge. L’ESMA devait revenir à la municipalité de Buenos Aires le jour où la Marine cesserait ses activités. En s’appuyant sur ces décisions, le Président Kirchner rendit les locaux à la ville. Mais les militaires ne voulaient pas quitter ce camp. En Argentine, beaucoup de militaires et de policiers ayant exercé sous la dictature sont restés en poste. Les lois d’amnistie n’ont pas seulement blanchi les responsables mais créé une véritable culture de l’impunité. Et des citoyens s’interrogent : la création d’un Espace de Réconciliation a-t-elle un sens quand les coupables sont en liberté ? (Amnesty International, La Chronique, sept. 2006)
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Le CALJ
Le Comité Amérique Latine du Jura est une association de type Loi 1901 sans appartenance politique ni religieuse.
Depuis sa création en 1984, le CALJ informe sur les populations défavorisées d’Amérique latine et agit en solidarité avec elles.
Ce soutien concerne des projets ponctuels destinés à améliorer les conditions de vie des habitants dans le domaine de la santé et de l’éducation principalement.