Brèves (février 2015)

(Noticias Aliadas)

BRESIL: Trop de césariennes.…
Le Ministère de la Santé du Brésil a publié le 6 janvier une série de règles destinées à réduire « l’épidémie » de césariennes du pays, incluant que les médecins devront justifier la nécessité des césariennes, et les assurances santé pourront refuser de payer les opérations si elles les jugent non nécessaires. Selon les chiffres officiels, 84 % des naissances en cliniques privées et 40 % de celles en hôpitaux publics se font par césarienne. Le ministre de la Santé Arthur Chioro affirme que les césariennes multiplient par 120 % le risque de maladies respiratoires chez les nouveaux-nés et triplent le risque de mortalité maternelle, ce qui constitue « un problème de santé publique ».

CHILI: Droits des couples homosexuels.
Les couples homosexuels du Chili pourront légaliser leur relation après l’approbation le 20 janvier par la Chambre des Députés du Pacte de l’Union civile (PUC) qui octroie un nouveau statut juridique aux couples qui maintiennent un lien de vie commune indépendamment de leur genre. Le PUC reconnait les droits patrimoniaux et de succession, ainsi que les avantages de santé. Selon le Mouvement d’Intégration et de Libération Homosexuelles, (MOVILH), la loi bénéficiera à près de deux millions de personnes dans le pays, soit environ 12,5 % de la population totale.

EL SALVADOR: Les lois et l’avortement.
La décision adoptée par l’Assemblée Législative le 22 janvier de gracier Carmen Guadalupe, l’une des 17 femmes qui font 40 années de prison pour interruption de grossesse, pourrait être le début du débat qui mettrait fin à la loi interdisant l’avortement sous toutes ses formes. Guadalupe avait été accusée d’homicide après un avortement spontané. Après la campagne lancée en avril dernier par le Groupe Citoyen pour l’Avortement Thérapeutique pour faire gracier les condamnées, l’Assemblée a admis que leur culpabilité avait été déclarée sans respecter les garanties fondamenteles.

URUGUAY: Des impôts pour les propriétaires terriens.
Tabaré Vasquez, du Frente Amplio, récemment élu Président de la République à la suite de Pepe Mujica, prendra le pouvoir le 1er mars. A cette occasion il annoncera, parmi les mesures envisagées, la création d’impôts aux producteurs ruraux cultivant plus de 200 ha de terres. Jusqu’en 2002, le système fiscal prévoyait le paiement d’impôts par les grands propriétaires. Mais sous le gouvernement de l’ex-président Jorge Luis Battle (2000 – 2005 ), l’impôt sur les propriétés immobilières urbaines et suburbaines fut suspendu du fait de la crise économique en Argentine, qui affectait le secteur agro-industriel uruguayen.
Vasquez, qui avait déjà gouverné de 2005 à 2010, poursuit son travail : « assurer un système fiscal plus efficient qui permette une distribution plus équitable. Pour le futur du pays nous devons réaliser une juste distribution de la richesse avec une imposition adaptée: que celui qui possède beaucoup paie beaucoup, et que celui qui possède moins paie moins. Nous allons utiliser l’argent des impôts pour financer les écoles publiques, le transport des personnes handicapées et l’alimentation des enfants d’école primaire ».
De fait, ce système que Tabaré Vasquez avait déjà expérimenté en 2007 avait reçu l’approbation internationale.
De plus, la terre pour l’agriculture en Uruguay est convoitée : considérée comme la meilleure du monde, selon une enquête réalisée en 2001 par l’Université du Wisconsin sur les terres à usage agricole. En outre, les bonnes conditions politiques et économiques de l’Uruguay attirent un grand nombre d’investisseurs.

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