Infos ( Septembre 2006 )

Infos ( Septembre 2006 ) Mexique, Argentine, Nicaragua, Bolivie, Cuba.

*MEXIQUE : élections présidentielles, suite …
Après deux mois d’ébullition populaire consécutive aux élections entachées de fraudes, le TEPJF (Tribunal Electoral) a fini par conclure que “ même avec des anomalies importantes, ces élections sont valables ”. Le candidat conservateur, Felipe Calderón, est déclaré élu avec 35,71 % des voix, devant Andrés Manuel López Obrador( coalition “ Pour le Bien de Tous ”) 35,15 %. Selon l’éditorial du quotidien La Jornada, la décision du tribunal “ ne fait qu’accentuer la grave polarisation que traverse le pays ”. Certes Calderón a été élu mais il faut maintenant “ se demander sur quelles bases il pourra constituer sa présidence ”. Car les partisans de López Obrador ont la ferme intention de constituer un gouvernement parallèle.… (La Jornada, 06/09)

*ARGENTINE : l’Ecole de Mécanique de la Marine : lieu de mémoire ?
L’ESMA, principal centre de torture sous la dictature (1976 –1983) devrait devenir un musée par décision gouvernementale.Décision bien accueillie par les organisations de défense des droits humains. Mais il n’existe pas de signes visibles du passage de la dictature. Après la condamnation des principaux responsables de la junte en 1985, les chefs d’Etat successifs, Raúl Alfonsin et Carlos Menem, ont préféré passer l’éponge. L’ESMA devait revenir à la municipalité de Buenos Aires le jour où la Marine cesserait ses activités. En s’appuyant sur ces décisions, le Président Kirchner rendit les locaux à la ville. Mais les militaires ne voulaient pas quitter ce camp. En Argentine, beaucoup de militaires et de policiers ayant exercé sous la dictature sont restés en poste. Les lois d’amnistie n’ont pas seulement blanchi les responsables mais créé une véritable culture de l’impunité. Et des citoyens s’interrogent : la création d’un Espace de Réconciliation a-t-elle un sens quand les coupables sont en liberté ? (Amnesty International, La Chronique, sept. 2006)

*NICARAGUA : présidentielles du 5 novembre : le retour des Sandinistes ?
Face à une droite divisée, le Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN) est lui aussi scindé en deux tendances : le FSLN traditionnel avec le candidat Daniel Ortega, qui a essuyé trois défaites électorales depuis 1990, et le Mouvement Rénovateur Sandiniste (MRS), créé par de nombreux militants mécontents de la rigidité de la direction sandiniste et des comportements opportunistes de Daniel Ortega. Actuellement les sondages accordent 32 % des votes au candidat du FSLN, 19 % au MRS, et l’Alliance Libérale Nicaraguayenne, parti de droite, en aurait 25 %. Quant au PLC de Arnoldo Alemán, il atteint un résultat insignifiant. Logiquement les Sandinistes devraient l’emporter. Et Bush est préoccupé, car les élections de ce petit pays sont d’une grande importance pour la région : elles peuvent signifier un pas de plus dans l’intégration latino-américaine, derrière le Venezuela…(www.rebelion.org)

*BOLIVIE : L’industrialisation dans la production alimentaire
Le ministre du Développement Rural et de l’Environnement a annoncé la construction de sept usines d’industrialisation des aliments naturels comme le quinua, le soja, le lait, les agrumes. La Bolivie assure 90 % de la production mondiale de quinua.
Dans le cadre du Traité de Commerce entre les Peuples (TCP) et de l’ALBA ( Alternative Bolivarienne pour les Peuples d’Amérique Latine et des Caraïbes), le Venezuela accorde un crédit de cent millions de dollars pour l’acquisition des locaux et la formation des paysans qui devront gérer le déroulement des opérations,travail effectué en coordination avec les autorités locales. Les crédits aux producteurs sont assurés par une aide de 4 millions de dollars des Pays-Bas. La commercialisation des produits à base de quinua vise les consommateurs asiatiques et européens.( www.rebelion.org).

CUBA : 14e Sommet des Pays Non Alignés ( NOAL)
Il a lieu du 11 au 16 septembre à La Havane avec des représentants de 116 pays ( 53 d’Afrique, 38d’Asie, 25 d’Amérique Latine-Caraïbes). Dès 1955, à Bandung, 29 chefs d’Etat de la première génération post-coloniale de leaders africains et asiatiques décidaient d’analyser les problèmes mondiaux de l’époque et de mettre au point des politiques internationales en concertation. En 1961 fut créé le Mouvement des NOAL, alternative aux blocs militaires Etats-Unis et Union Soviétique. En 2006 la première question à étudier est le Moyen-Orient.(Prensa Mercosur)

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