Brève – Argentine

La justice en Argentine « vient de franchir un grand pas en matière de droits humains après avoir condamné 29 bourreaux à la prison à perpétuité pour avoir commis des délits de lèse humanité au centre clandestin de détention de l’ESMA (Ecole de Mécanique de l’Armée) durant la dernière dictature (1976-1983) et pour avoir jeté vivants à la mer les prisonniers dans les vols de la mort », indique Amnesty International dans un communiqué du 1. décembre. Les organisations de droits humains ont calculé qu’environ 4000 personnes furent lancées à la mer après avoir été droguées. Le jugement, commencé en 2012 et conclu le 30 novembre 2017, est la 3e partie de la méga-cause de l’ESMA, constituée de neuf procès judiciaires pour crimes de lèse-humanité commis dans ce centre de détention. Le premier jugement eut lieu en 2007 contre le préfet Hector Febres, mais fut suspendu par le suicide de l’accusé dans sa cellule, et le second se termina en 2011 avec 16 condamnations incluant l’ex-capitaine Jorge Acosta et l’ex-lieutenant Alfredo Astiz. Tous deux furent condamnés à la prison à perpétuité. (Noticias Aliadas)

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